🎙️ Captain America distribue des bonbons, pas des pruneaux
Avant
Avant, Captain America se tenait droit dans les pages des comics, le regard franc et les muscles tendus, prêt à défendre "la liberté" à grand renfort de bouclier étoilé. Il surgissait là où ça chauffait, surtout quand l’ordre venait de Washington. C’était pratique : on l’envoyait à l’autre bout du monde comme un mot d’excuse géopolitique.
La menace permanente
Mais ces dernières années, quelque chose a changé. Peut-être que Cap lui-même en a marre d’être l’interprète musclé des atermoiements diplomatiques, des ambiguïtés présidentielles, des fluctuations d’un discours qui un jour cajole Poutine et le lendemain le menace avec des tweets. Peut-être qu’il regarde les images en boucle — celles des civils qui reçoivent plus de pruneaux que de promesses — et qu’il se demande s’il est encore à sa place.
Changer de méthode
Alors Cap a décidé de faire autrement. Il a troqué les grenades morales pour un panier de friandises. Plus de poses martiales, mais un sourire discret. À chaque checkpoint, chaque carrefour tendu, il offre un bonbon. Pas comme une solution — ça serait trop simple — mais comme un geste, une surprise douce dans un monde trop amer.
Tendre La main
Des jelly beans à Gaza, des sucettes à Donetsk, quelques réglisses dans les rues de Marseille. Pas pour régler les conflits. Juste pour dire : « Je sais que j’étais l’homme du bouclier. Mais parfois, on combat mieux les tempêtes avec du sucre. »
Bien sûr, certains le raillent. On préfère l’ancien Cap, celui qui faisait trembler les murs. Mais lui, désormais, n’a plus envie de jouer les gendarmes d’un monde fissuré par les caprices des puissants.
Captain America reste debout. Mais il tend la main, pas le poing. Et dans sa paume ? Un bonbon — simplement.
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